Terme | Définition |
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Académie des Sciences | Colbert crée l'Académie des Sciences en 1666 ; il s'agit du premier organisme officiel de production de cartes géographiques. L'Académie crée une carte publiée en 1678 sous le nom de Carte particulière des environs de Paris, carte basée pour la première fois sur une triangulation rattachée à une chaîne située et orientée d'après les observations astronomiques. Les déterminations astronomiques sont réalisées par l'abbé Picard et par Jean-Dominique Cassini (1625-1712), astronome italien réputé, ainsi que par La Hire, un astronome. Ces travaux donnent naissance à une carte générale de France publiée en 1693 sous le titre de Carte de France corrigée par ordre du roy sur les observations de Messieurs de l'Académie des Sciences. L'Académie des Sciences effectue des progrès notamment en ce qui concerne la géodésie (mesure de la longueur d'arcs de méridiens afin de déterminer la forme et les dimensions de la Terre). Par ailleurs, la mesure de la méridienne est conduite par Jean-Dominique Cassini et son fils Jacques (1677-1756). Ces travaux opposeront les partisans de Newton à ceux de la vieille Académie. |
Baudin, Désiré (1809-1870) | GéologueIl est né le 22 janvier 1809, étudie à l'école Polytechnique. Il travaille au service des Mines comme ingénieur et devient géologue. Il a notamment publié la Description historique et géologique du bassin houillier de Brassac, des cartes géologiques de l'Auvergne et des notices lues à la Société savante de Clermont-Ferrand. |
Blaeu, Willem Jansz (1571-1638) | Cartographe
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Bouillet, Jean-Baptiste (1799-1878) | GéologueIl est né à Cluny en Saône-et-Loire le 24 avril 1799. Il est géologue, banquier à Clermont-Ferrand et conservateur au Musée municipal de Clermont-Ferrand. Il a publié beaucoup de mémoires et diverses publications (ouvrages, cartes, essais, catalogues...) concernant la géologie du Puy-de-Dôme et de l'Auvergne. Mais il s'est intéressé aussi à l'histoire, l'architecture, la topographie, la généalogie et l'héraldique de l'Auvergne. Il a réalisé une collection de minéraux et de coquillages fossiles venant des environs du plateau central. Il a publié entre autres : Description historique et scientifique de la Haute Auvergne (1834), Dictionnaire des lieux habités du département du Puy de Dôme, Nouvelles observations sur la montagne de Gergovia (1875). |
Bourguignon d'Anville, Jean-Baptiste (1697-1782) | Géographe
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Capitaine, Louis (1749-1797) | Il vient d'une famille d'ingénieurs ayant travaillé pour la carte de Cassini. Il est nommé responsable en 1779 du dépôt de la Carte de France. Il réalise plusieurs réductions de cette carte avec les divisions administratives de l'Ancien Régime puis avec les nouvelles divisions de la France : les départements. La carte de Capitaine à l'échelle 1 : 345 600e est composée de 24 feuilles obtenues à partir des 182 feuilles de la carte de Cassini. |
Cassini de Thury, César François (1714-1784) |
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Club Alpin Français | Créé en 1874 et reconnu d'utilité publique en 1882, le Club Alpin Français devient en 1996 la "Fédération des Clubs alpins français". En 2005, il devient une fédération sportive et prend le titre de "Fédération Française des clubs alpins et de montagne" (FFCAM), nommée couramment Club Alpin Français. Il a pour but de promouvoir la montagne à travers des activités, la gestion, la préservation et la valorisation de ce milieu. |
Crépy, Jean-Baptiste (17..-1796) | Géographe installé à Paris, rue Saint-Jacques, à l'enseigne Saint-Pierre, près de la rue de la Parcheminerie, Crépy dresse plusieurs cartes du gouvernement général du Lyonnais comprenant les Provinces du Lyonnais, du Forez, du Beaujolais, la Haute et Basse-Auvergne. A la mort de Nolin, Crépy achète les cuivres de celui-ci et réédite ses cartes murales à plusieurs reprises, en 1755, 1775 et 1784. |
Delisle, Guillaume (1675-1726) |
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Desmarest Nicolas (1725-1815) | Il est né à Soulaines en Champagne, fait ses études à Troyes puis enseigne les mathématiques et la physique. Il travaille pour le gouvernement à l'amélioration des manufactures de draps. Il fait des recherches sur la fabrication du fromage qu'il détaille dans L'Encyclopédie méthodique sur le chapitre consacré à ce sujet « L'Art de fabriquer le fromage ». Il voyage en Hollande où il s'intéresse à la fabrication du papier, savoir-faire détenu par les Hollandais qu'il étudie à travers la publication de Mémoires et un traité dans L' Encyclopédie Méthodique. Il s'intéresse également à la minéralogie à travers l'étude de l'Auvergne qu'il parcourt. Il confirme les analyses de son prédécesseur Guettard qui émettait l'hypothèse que l'Auvergne avait subie des catastrophes : il découvre plus de 60 cratères en Auvergne et prouve que le basalte est une véritable lave. Il est l'auteur d'une carte sur les volcans d'Auvergne où l'on trouve des analyses des roches. Membre de l'Académie des Sciences en 1771, il est nommé en 1778 inspecteur général des manufactures. Il est professeur d'Histoire naturelle à l'Ecole centrale après la Révolution. Il est mort à Paris à l'âge de 90 ans. Parmi ses publications figurent notamment le Dictionnaire de Géographie physique dans L'Encyclopédie méthodique, (1798-1828) et un grand nombre de mémoires sur la géologie, la physique, la papeterie et la volcanologie, dont Sur l'origine et la nature du basalte, Sur la constitution physique de la colline de Monmartre. |
Desnos, Louis Charles (1725-1805) | Il est ingénieur-géographe et éditeur. Il s'associe avec Louis Denis en 1760 pour graver des cartes administratives. Il produit de nombreuses cartes, des atlas et fabrique des instruments de cartographie et des globes. Il travaille pour le roi du Danemark, Christian VII en tant qu' « ingénieur géographe pour les globes et les sphères de sa majesté Danoise ». |
Dezauche, Jean Claude (1745?-1824) | Editeur et marchand de cartes géographiques ainsi que graveur et ingénieur-géographe, il rachète en juin 1780 le fonds géographique de Guillaume Delisle et de Philippe Buache, son oncle, premiers géographes du Roi et de l'Académie des Sciences, auxquels il succède. Il obtient ensuite le monopole de la vente des cartes produites par le Dépôt de la Marine et chargé à ce titre de "l'entrepôt général des cartes de la Marine". Il est membre de la 2e assemblée électorale de Paris (août 1791-août 1792) et devient géographe du Roi en 1791, à 46 ans. Son fils Jean-André Dezauche est chargé après sa mort de la vente des cartes du Dépôt de la Marine. |
Du Dépôt de la guerre à l'Institut Géographique National | Faute de levés civils que l'Académie tarde à effectuer, les ingénieurs-géographes militaires font des travaux de relevés topographiques pour établir les fortifications de l'armée et pour servir les campagnes militaires. En 1688, le Dépôt de la guerre est crée par Louvois, secrétaire d'Etat à la guerre de Louis XIV, afin de centraliser les travaux topographiques réalisés par les ingénieurs de l'armée. Il existera une rivalité entre les ingénieurs de l'armée et ceux de l'Académie car l'armée tient secrète ses cartes tandis que les cartes de Cassini sont vendus au public. La carte topographique est née grâce au travail du Dépôt de la guerre en 1802, qui publiera les cartes dites de « l'Etat Major » : cette carte représente les formes du terrain, où des signes conventionnels, des unités de projection sont indiqués (projection horizontale, écritures, échelles...). En 1887, le Service géographique de l'armée, composé de militaires et de civils, succédera au travail du Dépôt de la guerre. |
Dufour, Auguste-Henri (1798-1865) | Il est ingénieur-géographe et élève de Lapie avec lequel il travaille à des cartes du dépôt de la Marine. Il produit beaucoup de cartes, d'atlas et de plans, publie en 1824 une Analyse géographique de la carte de Palestine. Il publie également L'atlas élémentaire et universel de géographie ancienne et moderne (1828), plusieurs Précis de système planétaire et de cosmographie, L'atlas joint à la France illustrée de Victor Adolphe Malte-Brun » en (1855) L'atlas Dufour, atlas universel, physique, historique et politique de la France, de ses départements et de ses colonies en 106 cartes (1857). |
Dulaure, Jacques-Antoine (1756-1835) |
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Duval, Pierre (1619-1683) | Il publie ses premières cartes en 1646, il s'agit de copies de cartes hollandaises. Il devient géographe du roi et publie un premier atlas en 1654. |
Fer, Nicolas de (1646-1720) | Graveur-géographe du Roi, Nicolas de Fer est né en 1646 et commence son apprentissage à l'âge de 12 ans chez un graveur. En 1687, il reprend le commerce de cartes géographiques, continué par sa mère après la mort de son père, Antoine de Fer, marchand d'estampes et de cartes, décédé en 1673. Nicolas de Fer publie de nombreux atlas et se spécialise dans la publication de documents illustrant l'actualité : cartes frontières, cartes des nouvelles conquêtes de Louis XIV, villes fortifiées par Vauban, voyages et découvertes de nouveaux territoires. Il édite un catalogue qui présente ses principales publications, afin de favoriser les commandes. La boutique de Nicolas de Fer a pour enseigne la Sphère Royale, symbole qu’il affiche sur un grand nombre de ses réalisations. Nicolas a eu trois filles. À sa mort le 15 octobre 1720 à Paris, ses gendres, Guillaume Danet et Jacques-François Besnard, graveurs également, continueront chacun pour leur compte l'activité de Nicolas de Fer. Les cuivres sont alors répartis entre les deux gendres. Nicolas de Fer exécute plus de 600 cartes ou plans dont la France politique, administrative, ecclésiastique, hydrographique, orographique, ainsi que divers pays limitrophes. Sa principale œuvre, l'Atlas Curieux où le Monde représenté dans les cartes générales et particulières du Ciel et de la Terre est datée de 1700. Dans l’édition de 1705, la plupart des cartes ont été réactualisées et la date corrigée. C’est lui qui indexe pour la première fois une carte : la carte de la Martinique datée de 1704, présente en bas à droite une table indexée de 1 à 63. Ce procédé permet à une petite carte de livrer un grand nombre d'informations. En 1716-1717, Nicolas de Fer réunit l'ensemble de ses œuvres dans un ouvrage en deux parties, la première, datée de 1705, se nomme l'Atlas curieux, de nouvelles tables datées de 1716 ou 1717 sont réalisées. Dans l'Atlas curieux, N. de Fer publie plusieurs cartes des Amériques et des Antilles dont "Les Isles de l'Amérique", connues sous le nom d'Antilles, L'Isle St Domingue ou Espagnole, L'Isle de la Jamaïque, L'Isle de la Martinique. |
Frémin, Antoine-Remy (17..-18..) | Géographe et éditeur, élève de Jean Baptiste Poirson. Il travaille au Dépôt Général de la guerre. |
Fuzier, François | Peintre clermontois, il appartient à une famille d'artistes, dont les membres se succéderont à Clermont pendant un siècle, entre 1526 et 1654. C'est lui qui en 1564 peint avec Pierre Despigoux les écussons armoriés des portes où doit passer à son entrée le duc de Nemours. Dix ans plus tard, F. Fuzier dessine le plan de Clermont, comme l'atteste la délibération du Conseil du 22 aôut 1574 « Touchant ce qui a été exposé que Me Franoys Fuzier, painctre de la présant ville, auroit faict entendre ausd ; sts eschevins que la dicte ville fust mise au nombre […] ; Des principales et capitales du royaume, en la nouvelles description qui se traduict de présent et […] envoyer le pourtraict d'icelle à Paris, pour le faire tailler et apprès incérer dans la Cosmographie, chose qui pourroit grandement servir à lad ville qui ne costeroit pas beaucoup. » Jean Durand, libraire et imprimeur à Clermont est chargé d'exécuter la décision du Conseil et sert d'agent de liaison entre les échevins, le peintre Fuzier et Belleforest. Ce plan, en forme de trèfle ou de cœur sera édité en 1575 dans la Cosmographie Universelle de tout le Monde... auteur en partie Munster Sébastien, mais beaucoup plus augmentée par François de Belleforest, comingeois (éditée à Paris, chez Nicolas Chesneau, 1575, 2 vol. in-folio). Il est à noter que ni le nom de F. Fuzier, ni celui du graveur ne sont mentionnés, alors qu'il paraît bien dans la délibération du 22 aôut 1574. Il s'occupe, en 1579, de préparer les fêtes de réception du comte de Randan qui vient remplacer St-Herem au gouvernement de la province. Comme cartographe, son éducation technique est assez poussée puisqu'on lui confie encore un autre travail : « sur la requeste présentée par F Fuzier, painctre, […] à la date du 4 mai 1590 […] paié de la somme de 6 escus […] pour avoir faict un plan des lieux et passages [..] à Yssoire ». Cette carte est destinée à faciliter les manœuvres de l'armée royale qui opérait contre Randan, chef de la ligue en Auvergne. |
Hondius, Jodocus (1563-1612) |
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Jaillot, Alexis-Hubert (1632-1712) | Sculpteur puis cartographe, il recopie les cartes de Sanson. Il devient l'un des éditeurs français de cartes le plus important. Il publie plusieurs atlas, dont Le Neptune François ou Atlas Nouveau des cartes Marines, destinés aux navigateurs. Il enrichit ses cartes de détails et de compléments décoratifs. |
Janssonius, Johannes (1588-1664) (ou Jan Janssonius) | Imprimeur ordinaire de Sa Majesté de Suède et marchand de cartes, il est originaire d'Arnhem. Au XVIe siècle, plusieurs ateliers d'édition de cartes existent à Amsterdam, et celui de Jansonnius rivalise avec celui de Blaeu. Il travaille avec le gendre de Jodocus Hondius avec lequel il édite de nombreux atlas. Il publie un atlas constitués de 11 volumes en 1662. Mort en 1664, des éditions paraissent encore sous son nom en 1665. |
Jode, Gerard de (1509-1591) |
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Lecoq, Henri (1802-1871) |
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Manufacture des pneumatiques Michelin | Michelin est un fabricant de pneus français situé à Clermont-Ferrand. L'entreprise édite des cartes, notamment des cartes routières, dont la première apparaît à l'occasion de la course automobile Gordon Bennett en 1905. L'entreprise commercialise ensuite ses cartes de Clermont-Ferrand, notamment à l'échelle 1:200 000, et une carte de France en couleur et en 4 feuilles à l'échelle 1:100 000. De 1910 à 1924, un petit format est mis en vente. A partir de 1924, un nouveau format apparaît (115 x 250 mm). La couverture colorée en jaune et bleu va perdurer avec différentes variantes jusqu'en 2001, date à laquelle l'échelle du 1 : 200 000 est abandonnée. La forme de ces cartes représente une innovation car elles se présentent sous l'aspect d'un accordéon. A partir de l'année 2000, il est possible de consulter les cartes de Michelin en ligne avec le site internet ViaMichelin. |
Mercator, Gerard (1512-1594) |
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Merian, Matthäus (1593-1650) |
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Merula, Paul (1558-1607) | Il est né le 19 aout 1558 à Dordrecht, étudie dans divers pays européens (Italie, France, Allemagne, Angleterre) puis devient avocat en Hollande. Il est ensuite nommé à la chaire d'histoire de l'université de Leyde puis travaille comme bibliothécaire. Il meurt à l'âge de 40 ans en 1607. Parmi ses publications figurent notamment une Cosmographie, Cosmographia generalis libri tres ; item geographia particularis libri quauor (1605). |
Nolin, Jean-Baptiste (1657-1708) | Il devient en 1680 marchand et graveur ordinaire du roi, puis géographe. Il travaille avec Vincinzo Coronelli qui a fabriqué les grands Globes de Louis XIV. En 1694, il devient géographe du duc d'Orléans. Il fait des plagiats comme le témoigne le procès qu'il a eu avec Guillaume Delisle. |
Ortelius, Abraham (1527-1598) |
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Pissis, Pierre Joseph Aimé (1812-1889) | Il est né le 17 mai 1812 à Brioude en Haute-Loire. Il étudie à l'école polytechnique, l'école des Mines et au musée national d'histoire naturelle où il se spécialise en géologie. Il publie un rapport sur les volcans d'Auvergne dans les Annales de la Société géologique de Paris. Il devient membre de l'Académie des Sciences. Il part pour le Brésil, la Bolivie puis travaille pour le gouvernement chilien où il topographie ce pays entre 1848 et 1868. Il publie des cartes du Chili et de ses provinces avoisinantes ainsi que des études sur la géologie et la volcanologie du Chili. Il est l'auteur de La Géographie du Chili publié par l'Institut Géographique de Paris en 1875. En 1876, il publie ses travaux les plus importants sur la géographie physique de la république du Chili. Un sommet argentin proche de la frontière chilienne et un volcan portent son nom « le Monte Pissis » en son honneur. |
Poirson, Jean-Baptiste (1760-1831) | Il est né à Vrécourt dans les Vosges. Il étudie les mathématiques, la géographie et devient ingénieur. Il est l'élève puis le collaborateur de Mentelle. Il crée notamment : la Carte nouvelle, politique, physique, hydrographique et itinéraire de la partie la plus intéressante de l’Europe dans son état actuel, Paris, le Nouvel atlas portatif de toutes les parties du monde connu, particulièrement à l’usage des navigateurs, avec un dictionnaire des termes de marine, un Atlas des 83 départements de France, ou Petits médaillons enluminés, etc. et un Atlas de géographie universelle pour le précis de Malte-Brun, 1812 et années suivantes. |
Ponts et Chaussées | En 1669, Colbert crée un corps de commissaires des Ponts et Chaussées, et fait construire plusieurs ponts et digues, notamment pour contrer les crues de la Loire. Il augmente considérablement le budget des Ponts et chaussées. En 1716, le corps des ingénieurs des Ponts et chaussées est fondé pour la création d'un véritable réseau routier national en France. Les ingénieurs sont alors recrutés au sein de l'Ecole des Ponts et chaussées fondée en 1747. Au XVIIIe siècle, les Ponts et chaussées exécutent les travaux publics et élargissent leur travaux à la construction des canaux, aux travaux portuaires, à la régularisation des rivières. Au XIXe siècle, l'industrialisation révolutionne les modes de transport comme les routes, les ouvrages hydrauliques et les chemins de fer. L'école nationale des ponts et chaussées fait alors partie de l'école polytechnique. Au XXe siècle, le corps prend en charge l'urbanisme au travers du Ministère des Travaux publics, puis en 1996 au travers du Ministère de l'Equipement. En 2002, le corps des Ponts et chaussées a absorbé les corps des ingénieurs de l'aviation civile, des ingénieurs de la géographie et des ingénieurs de la météorologie. En 2009, il a été fusionné avec le corps des ingénieurs du génie rural, des eaux et des forêts pour donner naissance au corps des ingénieurs des Ponts, des eaux et des forêts. |
Ptolémée, Claude (90-168) |
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Robert de Vaugondy, Gilles (1680-1766) | Il est fils de l'intendant John Reilly. Il travaille d'abord dans la fonction publique puis se consacre exclusivement à la géographie. De 1789 à 1806, il réalise L'Atlas des 5 parties du monde, mais où seule l'Europe est traitée, en 830 feuilles. Il publie également un atlas scolaire (1771-1792) et une géographie générale en trois volumes (1792-1793). Entre 1794 et 1796, il publie les premiers altlas du monde autrichien. |
Sanson, Nicolas (1600-1667) | Géographe
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Sauty, Auguste (18..-18..?) | Professeur de dessin à Clermont, Auguste Sauty va dessiner une série de plans géométriques de la ville de 1832 à 1858. Destiné au public, son premier plan sera édité en 1832 chez le plus important lithographe clermontois, Thibaud-Landriot. Il dresse un deuxième plan en 1834, avec l'extension de la ville à l'Est. Son troisième plan, dressé en 1850, présente des modifications importantes : percement de la rue Blatin en 1848. Deux ans plus tard, il réalise un quatrième plan. Celui de 1858 sera marquant : la gare de Clermont apparaît et des projets de deux grandes voies nouvelles (rue impériale et avenue de l'impératrice). Le dernier plan de cette série sera édité en 1863 chez le lithographe Paris-Beaulieu : il laisse apparaître des modifications importantes (nouvelle caserne de cavalerie, construction de la place de Jaude). Auguste Sauty a dressé également des cartes topographiques de la vallée de Mont-Dore-les-Bains (1838). |
Simeoni, Gabriel (1509-1575?) |
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Tavernier, Gabriel II (1520?-1619) | Graveur, topographe, architecte, graveur sur cuivre dans l’atelier de Plantin à Anvers, éditeur d’Ortelius. Il est le graveur de toutes les cartes du Théâtre francois où sont comprises les chartes générales et particulières de la France, comme en temoigne un contrat passé entre lui et Maurice bouguereau. Son fils Melchior Tavernier est également un graveur célèbre et prétend que son père et lui ont introduit la gravure en taille douce à Paris. |